Richard Green

Mellouza est le massacre sauvage de plus de 300 civils algériens du même village, dont des familles entières, à cause de leur appartenance politique au Mouvement National Algérien de Messali Hadj qui possèdait alors ses propres macquis et ses propres Moudjahidines. Le seul tort des habitants de Melouza est de vouloir lutter pour l'indépendance de l'Algérie sans prêter allégeance au FLN.

Loin de vouloir stigmatiser les valeureux combattants du FLN dont les groupes étaient plus au moins autonomes, la responsabilité de ce crime incombe exclusivement au criminel de guerre "Mohammedi Said" et les personnes directement impliquées dans la sa conception et sa planification. L'état de guerre, les crimes odieux et condamnables de la France coloniale et la lutte fratricide entre deux groupes armés (FLN-MNA) ne devraient et ne peuvent en aucun cas servir d'alibi pour justifier ou oublier le massacre généralisé de population civile. L'enseignement de cette tragédie aux nouvelles générations est essentiel pour panser les plaies et éviter de refaire les mêmes erreurs.

Rédaction FMH